Institut pour la Recherche sur le Cancer de Lille

Marianne
Reconnue d'utilité publique

Actualités

La cellule dormante

 

A l’Institut pour la recherche sur le cancer de Lille, on traque sans pitié la « cellule dormante » !

IRCL-cellule-dormante

Elle est là, toute petite, cachée au milieu de milliers d’autres. Elle n’a pas l’air d’être bien méchante : elle dort ! Et pourtant c’est elle que traquent les chercheurs de l’Institut pour la recherche sur le cancer de Lille (IRCL) :

la cellule dormante

qui, à son réveil, provoquera une rechute du cancer trop souvent fatale. Elle n’est pas facile à débusquer, tapie derrière quantités de cellules saines. Quelques 60 chercheurs et techniciens s’y emploient sans relâche dans les laboratoires de l’IRCL, cette fondation créée en 1939, dans le périmètre de la grande cité hospitalière de Lille, et reconnue d’utilité publique.

L’objet de l’IRCL est en effet d’accueillir des équipes de recherche pluridisciplinaires : scientifiques, pharmaciens, médecins, tous travaillant dans le domaine du cancer. Il héberge ainsi des équipes de recherche de l’INSERM, des universités Lille 1 et 2, du centre de lutte contre le cancer Oscar Lambret et du centre hospitalier Universitaire de Lille (CHRU). Ce sont ces organismes qui assument les crédits de fonctionnement, les équipements et les salaires des chercheurs. L’IRCL lui, a la charge du personnel administratif, technique et de service, soit une douzaine de salariés. Il assure également l’entretien et la maintenance de des laboratoires et des bâtiments. Ainsi lorsque l’état impose de nouvelles normes, par exemple pour les laboratoires du poste de sécurité microbiologique, il faut tout refaire sans la moindre subvention ! En gros, le budget annuel de l’IRCL tourne aux alentours du Million d’Euros.

Il faut dire aussi que l’IRCL prend en charge des allocations de recherche pour des jeunes doctorants qui se perfectionnent en cancérologie expérimentale. Il paie aussi des bourses de stage post doctorales pour des chercheurs de haut niveau ce qui leur permet de se présenter aux concours de recrutements de l’Inserm, du CNRS ou de l’Enseignement supérieur. Des jeunes chercheurs ont pu ainsi être intégrés ces dernières années grâce à l’IRCL.
Les matériels sont bien sûr de gros investissements à assumer par l’IRCL. Un des moyens de traquer la fameuse cellule dormante (et résistante aux traitements de base) est de la colorer… et en fluo s’il vous plait ! Cela se fait grâce à la « cytométrie en flux « qui permet la caractérisation des cellules avec 18 couleurs possibles qui font le tri entre les « cellules positives » (a peu près un quart du total) et les autres. Classer les tumeurs autorise un meilleur diagnostic donc un meilleur traitement, un meilleur ciblage sur l’anomalie décelée. Nul n’ignore que personnaliser de plus en plus chaque soin évite un traitement trop général donc agressif. On sait alors si on doit modifier ou intensifier le traitement. On peut surtout voir s’il ne reste plus aucune de ces terribles cellules tumorales « dormantes » !

 

Autre atout de l’IRCL : sa plate forme de génomique. L’analyse de génétique permet de détecter des anomalies d’ADN par un séquençage intégral de l’ADN dans la tumeur. Cet équipement permet de détecter éventuellement de nouvelles anomalies, de faire 100 tests en une seule fois ce qui est donc moins couteux, plus rapide et plus complet.

 

Bref, sans entrer plus avant dans les performances techniques des équipements et des chercheurs de l’IRCL, ce dernier est confronté à une recherche incessante de fonds afin de pouvoir poursuivre efficacement sa mission. Il fait donc appel au mécénat tant dans des entreprises que des particuliers pour financer des matériels, des consommables et éventuellement des personnels. Chaque mécène finance un projet précis. Un concert oragnisé par le rotary club CARVIN/HENIN a ainsi permis d’apporter près de la moitié du financement d’un matériel coûtant quelque 15000 €.
Les dons, les legs, les assurances vie sont les bienvenus. Ils sont assortis des avantages fiscaux liés àux organismes reconnus d’utilité publique.

Paul FROISSART/Publi redactionnel : Grand Lille Avocats